- 1920
Trois routes pour créer un circuit
Au lendemain de la première guerre mondiale, le chevalier Jules de Thier, patron du journal liégeois La Meuse, cherche un site pour faire revivre la Coupe de La Meuse, une course automobile interrompue par la guerre 14-18. A l’issue d’une rencontre à l’hôtel des Bruyères, à Francorchamps, avec le baron Joseph de Crawhez (bourgmestre de Spa) et le coureur automobile Henri Langlois van Ophem, il est décidé que le triangle formé par les routes 32, 23 et 440 reliant Spa-Francorchamps à Malmedy et Stavelot constitue un circuit idéal.
- 1921
Les motos remplacent les autos
La première course de voitures est programmée pour le mois d’août 1921 sur un tracé long de 15,820 km. Malheureusement, un seul pilote s’y engage. L’épreuve est donc remplacée par une course réunissant 23 motos remportée par la Norton 500cc de Hassal à du 90 km/h de moyenne.
- 1922
Le premier GP du RACB
Un an plus tard, le Royal Automobile Club de Belgique organise à Francorchamps son « GP de Belgique », une course d’endurance pour voitures de sport remportée par l’Impéria-Abadal de Tornaco-Bruyère à du 88,900 km/h de moyenne.
- 1924
Naissance des 24H de Francorchamps
Après la construction d’une cabine de chronométrage, d’un tableau d’affichage et d’une tribune de presse, le RACB organise la première édition des 24H de Francorchamps.
- 1925
Le GP d’Europe à Spa
Antonio Ascari sur Alfa Romeo remporte le GP d’Europe.
- 1928
Asphaltage de la piste
Pour éviter les projections de pierrailles, la piste en terre est asphaltée.
- 1939
Création du Raidillon
Suppression du virage de l’ancienne douane et construction d’une bretelle spectaculaire baptisée le Raidillon, plus communément appelé virage de l’Eau Rouge par les étrangers. Cette courbe rapide en forte pente (17 %) va contribuer à la réputation internationale du Circuit et vite devenir le virage le plus excitant du calendrier.
- 1947
Wimille, premier vainqueur de l’après-guerre
Après sept ans d’interruption pour cause de conflit mondial, les courses reprennent avec le GP d’Europe de Formule International remporté par l’Alfa Romeo de Jean-Pierre Wimille.
- 1948
Création de l’Intercommunale du Circuit
- 1950
Fangio remporte le 1er GP de Belgique de F1
- 1951
Elargissement du circuit (de 6 à 9m) et création du virage de Stavelot
- 1963
Installation des premiers rails de sécurité
- 1964
Renaissance des 24H de Francorchamps pour voitures de Tourisme
- 1970
Rodriguez remporte le dernier GP F1 sur le grand tracé
Le Mexicain Pedro Rodriguez remporte à 241 km/h de moyenne le 29e et dernier GP de Belgique de F1 organisé sur le grand tracé. Sous l’impulsion du champion Jackie Stewart, l’association des pilotes de F1 déclare ensuite Francorchamps trop dangereux et impraticable.
- 1973
Le record mondial de vitesse de Pescarolo à 262,461 km/h de moyenne
Lors des essais libres des 1000 km de Francorchamps, le Français Henri Pescarolo établit ce qui reste encore aujourd’hui le record de vitesse sur un tour en circuit au volant de son proto Matra à 262,461 km/h de moyenne.
- 1979
Inauguration du nouveau circuit de 6,9 km
Création de ce que l’on appelle encore aujourd’hui la « nouvelle portion » entre les Combes et le nouveau virage Paul Frère. La longueur du nouveau circuit est ramenée à 6,947 km.
- 1983
Retour de la F1
Pour son retour à Francorchamps, le GP de Belgique est remporté par la Renault du Français Alain Prost.
- 1991
La moto GP déserte Francorchamps
Pour des raisons de sécurité, la FIM décide de ne plus organiser de courses de Moto GP à Francorchamps.
- 2003
Circuit semi-permanent
Interdit à la circulation de mars à octobre, le Circuit devient semi-permanent. Puis très vite permanent avec 220 jours d’exploitation annuelle. En raison de l’interdiction de la publicité tabac, le GP de F1 est annulé.
- 2007
Création des nouveaux stands
Un budget de 15 millions d’euros est consacré à la création de nouvelles infrastructures avec notamment des stands répondant aux nouvelles normes de la FIA. Après une année d’absence, la F1 est de retour à Francorchamps. Très prisé par les organisateurs et pilotes, pros ou amateurs, du monde entier, le Circuit de Spa-Francorchamps constitue aujourd’hui un exemple en termes de modernité et de sécurité tout en gardant son caractère naturellement viril.